Chronique | BlutEngel - Labyrinth

Erīck Wīhr 17 septembre 2007

Après de multiples changements de line-up auprès des vocalistes féminines qui accompagnent le travail de Chris Pohl, BLUTENGEL compte désormais sur Constance Rudert et Ulrike Goldmann (ex-chanteuse du groupe SAY Y). Labyrinth est le cinquième album de BLUTENGEL et il succède à Demon Kiss paru quatre ans plus tôt, période pendant laquelle le groupe à livré une succession de quelques maxis et où Chris s'était consacré à sortir les albums de ses autres projets avec TUMOR et TERMINAL CHOICE, dans des univers beaucoup plus industriels et éloignés du vampirisme de BLUTENGEL. Revenons à nos moutons, cet album signe donc le grand retour de la formation ! Après ces années à visiter d'autres univers il faut reconnaitre que le nouvel album de BLUTENGEL respire la fraicheur. Les compos sont plus inspirées et évitent au groupe de tourner trop en rond comme on aurait pu le pressentir avec les deux derniers album. L'album ouvre sur Singing Dead Men un morceau electro / pop froid qui renoue avec leurs classiques avec un peu plus de douceur. Dans un même esprit on retrouve Beauty and Delight et I Remember Evrything. Dans un répertoire plus electro dark on retrouvera Body Move où les vocaux sont saturés et deviennent plus agressifs rappelant un peu Spiegel de leur premier album. Mais aussi A New Dawn et When the Rain is Falling ?, complètement envoutées. La plupart des autres morceaux sont plus portés sur la chanson dont les plus inspirés sont Shame, I Remember Evrything, ou encore Behind Your Mask avec de jolies mélodies au piano. De plus l'ensemble de l'album bénéficie d'une excellente composition alternant ambient et dancefloor. Cet album est l'un des plus aboutis de la formation.