Chronique | Diary Of Dreams - Nekrolog 43

Pierre Sopor 6 novembre 2007

Un virus a dévasté le monde, provoquant une forme d'apocalypse. Les survivants ont rebaptisé ce nouveau monde Nekrolog 43, illustrant l'idée d'Adrian Hates, frontman du groupe, que l'homme est la seule espèce s'auto-détruisant. Dans ce nouvel album, DIARY OF DREAMS continue à étendre son univers glauque et déprimé, ajoutant de-ci de-là des accents plus rock à la dark-wave d'origine. Avec Nekrolog 43, Hates propose un album posé, froid, macabre. Froideur saisissante sur le premier titre éponyme, avant The Plague, un premier single plus rock et rythmé. S'enchainent ensuite des ballades chargées de mélancolie, mais à l'ambiance moins funèbre (Tears Of Joy, Allone). On note que la voix est presque dépourvue d'effets, comme pour toucher plus directement l'auditoire. Parmi les titres plus rythmés, quasiment dancefloor on note Remedy Child ou UnWanted ?, clairement moins introspectives. Si l'album impressionne par sa qualité sonore et son ambiance, on peut néanmoins regretter le fait que jamais DIARY OF DREAMS ne semble se dépasser. Il est parfois difficile de rester attentif du début à la fin, peut-être en raison de ce délaissement progressif des beats electros. Cependant l'acoustique The Valley, clôturant l'album, prouve que l'electro n'est peut-être pas indispensables à Hates, que son piano et sa voix suffisent à créer une des meilleures pistes de l'album. Peut-être que cela donnera des idées au groupe, qui a déjà donné quelques concerts acoustiques...