Chronique | Covenant - Northern Light

VerdamMnis 8 octobre 2002 Agathes

Souvent comparé à Depeche Mode en grande partie grâce à la voix d'Eskil Simonsson, Covenant apporte une esthétique musicale ingénieuse depuis bientôt quinze ans. Northern Light est certainement l'œuvre la plus allégorique du groupe. L'éclectisme de cette dernière ne l'empêche d'être par la même occasion homogène. Chaque morceau semble être conçu pour la scène tout en restant astucieux en version studio. La force principale du trio se trouve très certainement dans la construction des titres. En effet chacun d'entre eux est facilement mémorisable dès la première écoute. Call The Ships To Port se fait remarquer par sa vélocité avoisinant l'EBM. Certains ont pour charge de tempérer le tout comme Invisible & Silent ou encore Winter Comes où l'émotion atteint son paroxysme. Eskil Simonsson vient prêter main forte avec l'incontournable Bullet, véritable hymne de cet album. Là où le chant s'épuise, les parties instrumentales apportent de la singularité à chaque piste sans lassitude. Rien n'est laissé au hasard, certains sons deviennent discernables qu'après plusieurs écoutes. Quant au visuel, bien qu'il n'ait rien de très original, il n'en reste pas moins intéressant. Chaque chose est soignée jusque dans les moindres détails. Northern Light marque un changement majeur dans la carrière du groupe, certainement le plus abouti aussi bien musicalement que visuellement parlant.