Chronique | Apoptygma Berzerk - Sonic Diary

Erīck Wīhr 1 décembre 2006

Avec cet album APOPTYGMA BERZERK voulait rendre hommage aux groupes qui les ont influencé parmi lesquels figurent certains grands noms allant du rock à la new wave. Cet album réuni quelques reprises déjà classiques au groupe telles que Fade To Black et Nothing Else Matters de METALLICA, mais aussi les excellentes Electricity (O.M.D), All Tomorrow's Parties de VELVET UNDERGROUND ou encore la sublime Cambodia qui figure sur le dernier véritable album du groupe You & Me Against The World. Si l'influence du groupe tournait au pop rock sur la fin, Sonic Diary retrouve par moments des sons plus électroniques et plus expérimentaux comme pour Coma White de MARILYN MANSON qui malheureusement ne va pas transcender par cette approche electro. Résultat beaucoup plus étonnant pour la reprise de U2 Who's Gonna Ride Your Wild Horses. De son coté le chant est définitivement différent, plus pop rock. A Strange Day présente aussi des sonorités intéressantes sur fond de guitare tantôt classique, mais le chant ici abordé de manière synthétique manque peut-être de la plainte de Robert Smith. Le groupe semble réellement s'épanouir avec une nouvelle peau plus rock car elle concerne toutes les reprises nouvelles les plus délectables. On retrouvera The Damned Don't Cry et Shine On. Plus surprenant le groupe reprends aussi Bend & Break de KEANE, un groupe récent à côté des autres. Bizarre Love Triangle est relativement bien abordée en version acoustique au piano. Cet album permet de redécouvrir quelques classiques revisités souvent de manière très inattendue et représente assez bien la palette sonore du groupe.