Chronique | Hanzel Und Gretyl - Scheissmessiah

Pierre Sopor 12 octobre 2004

Jusqu'à présent Scheissmessiah est peut-être le plus gros succès de HANZEL UND GRETYL, continuant sur la lancée plus metal industriel de Über Alles. D'entrée, les grosses guitares prennent le pouvoir et se déchaînent sur les deux premiers titres. Kaizer Von Shizer propose une montée en puissance, théâtrale et dévastatrice, avant Disko Fire Scheiss Messiah un gros titre ultra entraînant. Le duo Vas Kallas / Kaiser Von Loopy emporte tout sur son passage et n'est jamais aussi efficace que quand leurs deux voix se répondent. Blut ! Zex ! Fire ! est moins speed, plus martelée, plus scandée. La touche plus agressive des guitares de Von Loopy se fait sentir tout le long de ces compos, avant que sa voix gutturale ne prenne le dessus sur Burning Bush et nous envoie le refrain mémorable de la très martiale Scheissway To Hell. And We Shall Purify sert d'interlude instrumentale, et s'enchaîne parfaitement avec 10th Circle piste calme et quasi sans paroles. Le groupe poursuit sa série instrumentale avec Hellalujah reprise de Hallelujah version grosses guitares industrielles. On retrouve la dérision et le second degré caractérisant le groupe, jouissif ! Après ce long passage muet, Purify vient conclure l'album dans la rage et les cris. Véritable démonstration de force Scheissmessiah se place parmi les meilleurs albums de Metal Industriel des 10 dernières années. Le groupe a laissé (un tout petit peu) de côté son aspect parodique mais se concentre plus sur l'efficacité de son.