MALEMORT au Hellfest 2018

MALEMORT au Hellfest 2018

Pierre Sopor 23 juin 2018 Erick & Pierre Sopor

MALEMORT est un groupe qui commence à beaucoup faire parler de lui, surtout depuis la sortie de l'album Ball Trap qui a reçu un accueil des plus élogieux. Suite logique de tout ça, le groupe se trouvait au Hellfest pour la première fois de son histoire cette année. L'occasion de les enquiquiner après leur concert était trop belle. Le chanteur Xavier et le bassiste Jean-Christophe ont pris le temps de nous répondre, nous racontent leurs impressions d'après-concert et nous parlent de la suite.

MALEMORT jouait ce matin-même au Hellfest. Ce n'est pas rien. Peux-tu nous raconter comment ça s'est fait, comment vous l'avez vécu ?
Xavier : Le deuxième album a eu une très bonne presse, comme quoi ça sert les webzines, les fanzines, les magazines ! Donc ça montait, de plus en plus de gens nous disaient qu'on aurait peut-être accès au Hellfest. Dans ce cas là, tu imagines bien : tu te dis "ouais, ouais, bien sûr". De toute façon, même si c'était possible, je préfère ne pas l'espérer. Tu te mets ça derrière la tête, tu vois. Mais ça devenait de plus en plus présent, et finalement ça s'est fait ! Roger (de Base Prod) nous connaissait bien, il nous suit, mais même lui n'aurait pas forcément parié là-dessus. C'était dans l'air en fait et on a su à un moment donné qu'on était dans la wish-list du Hellfest. Là, on s'est dit "n'espérons pas trop, mais on sait jamais" ! Bon, le fait d'être sur la Main Stage est lié plus à notre style musical, mais ça fait un effet sacrément important et la grosse surprise pour nous c'est le public. 

Vous étiez impressionnés ?
Xavier : Non, pas trop impressionnés, et ça c'est une autre surprise ! On s'est beaucoup préparés, on a fait beaucoup de concerts cette année et on a un public de fidèles, un peu comme pour les webzines. Il y a un public de fans qui nous suit, tout le microcosme du metal underground français qui est là pendant l'année et se tape les dates en milieu de semaine, tous ces trucs là... et qui te permet de t'entraîner en fait, d'être performant. Finalement, on a beaucoup bossé, on a eu des premières parties intéressantes aussi : la préparation était là. Mais si tu veux, voir tous les fans hardcore aux premiers rangs mais aussi cette foule qui allait bien au-delà, derrière la régie, de bon matin, c'était quelque chose...
Jean-Christophe : Ce qui était vraiment impressionnant, c'était de voir les vagues de monde aux entrées qui arrivaient, qui venaient et qui restaient. Et c'est là que tu te dis "whouah, putain, qu'est ce qu'on est en train de faire là ?" !
Xavier : Je pense que c'est vraiment le maximum de ce qu'on puisse faire en terme de taille de festival et c'est vrai que c'est la super bonne surprise. Moi, j'ai retrouvé le public metal que j'aime, c'est à dire des gens qui te rendent tout de suite à fond ce que tu leur envoies. C'était hyper chaleureux. L'autre surprise, c'est qu'on s'est retrouvés après en signatures au stand Rock-Hard et on s'était dit "bon, il y aura le monde qu'il y aura", quoi... Et finalement, j'ai dû écourter, j'ai dû me barrer pour faire l'interview et j'ai laissé des gens sur le carreau alors que ça continuait à signer derrière ! Des gens qui viennent de partout en France, que tu connais pas, qui ont acheté l'album, qui ont été sur deezer... Et des gens qui ont découvert sur place et voulaient leur dédicace alors même qu'il y a d'autres concerts pendant ce temps-là ! Ça, c'est ma grosse surprise, et je pense que c'est la grosse surprise du groupe aussi.

Quels sont les groupes qui vous attirent le plus cette année à l'affiche ?
Xavier : Je pense que J-C va te dire ICED EARTH !
Jean-Christophe : Ouais !
Xavier : ICED EARTH, c'est vraiment du heavy metal séminal... MEGADETH aussi, bien sûr, après on est des enfants des années 90 nous...
Jean-Christophe : BODY COUNT, yeah !
Xavier : Ouais, tous ces groupes... Il y a un sacré retour avec BODY COUNT.

BODY COUNT, ce n'est pas vraiment dans le même style que vous !
Xavier : Non, mais notre style ne ressemble pas aux multiples variantes de ce qu'on écoute. Moi je vais te dire que je prends autant de plaisir à aller voir BENIGHTED que JUDAS PRIEST, ça ne me pose pas de problème. 
Jean-Christophe : On est assez similaires là-dessus par rapport aux autres du groupe. 
Xavier : C'est vrai que J-C et moi on aime beaucoup le metal traditionnel, on suit toujours ce qui se fait et on aime beaucoup de mouvements parallèles. Notre batteur est très éclectique aussi, mais les guitaristes sont plus prog au départ, ce qui est étonnant aussi puisqu'on n'est pas un groupe prog du tout. Ce sont des progeux à mort ! Là, ils sont à SONS OF APOLLO avec l'ancien batteur de DREAM THEATER... 

Avez-vous déjà pensé à la suite de Ball Trap ?
Xavier : Ça va dépendre de l'inspiration avant tout. On ne prévoit pas des albums pour continuer à justifier le fait de jouer en concert et de tourner. Pour moi, l'album c'est une aventure. Ça peut paraître complètement décalé par rapport à la période actuelle, mais pour moi, l'album, ça a un sens quasiment sacré. C'est quelque chose qui se compose, qui se réfléchit, et si t'as rien à dire tu fermes ta gueule ! Quand tu es un groupe de taille comme la notre, français... On est tellement hors des étiquettes que personne ne sait vraiment comment nous prendre. Ça finit par payer, mais on gère tout nous-même. Donc c'est un travail gigantesque et un groupe comme nous ne peut pas se permettre, en même temps que la vie du groupe, les concerts, la promo, le boulot et la vie de famille, de composer en même temps. La composition est un processus trop immersif, tu dois rentrer à l'intérieur de toi et couper avec le monde extérieur. C'est ce qu'on veut tenter de faire l'année prochaine, on prendra le temps qu'il faudra. Je pense qu'on acceptera quand même les dates qu'on ne peut pas refuser, mais on prendra ce moment-là pour savoir ce qu'on a à dire. 

Donc vous cherchez plus à avancer le plus loin possible avec l'album actuel ?
Jean-Christophe : Si un jour on m'avait dit que je me retrouverais sur la scène de la Main Stage au Hellfest, je n'aurais pas parié un kopeck ! 
Xavier : Quand tu fais un truc pareil, il faut quand même considérer qu'il y a des milliers de groupes français qui rêvent de faire ça. Nous on se sent un peu représentants de tout ça aussi, et d'ailleurs on le sent parce que tous nos groupes de potes, toute cette scène qu'on connaît, tu vois, on sent un appui de leur part. Tous ces gens-là t'envoient des messages et disent "allez-y, montrez ce que cette scène française est capable de faire". C'est ça qui est fort aussi, et certains nous le disaient aussi dans le public, qu'on avait bien affiché pour cette scène. D'un point de vue créatif, je ne peux pas encore te parler de l'album suivant, mais on va essayer de faire encore mieux !

MALEMORT a développé tout un univers retro qui assume justement ce côté français, malgré les titres des albums en anglais. Qu'est ce qui vous inspire actuellement pour développer cet univers ? Vous avez prévu de rester dans cette ambiance très Paris début XXème siècle ?
Xavier : Alors les deux titres d'album sont des titres que tu peux prendre en français ou en anglais. Quand tu parles du ball-trap, la discipline sportive, elle s'appelle aussi ball-trap en français, ça vient de l'anglais. C'était un petit clin d'oeil à cheval entre les deux mondes... Pour l'évolution de l'univers, je n'en sais trop rien ! Je sais que c'est un monde qui me touche, c'est une esthétique qui me touche. Ce n'est pas du tout un gimmick de notre part et j'insiste vachement là-dessus. Tu sais, en ce moment, les groupes cherchent un peu des gimmicks pour se singulariser. Nous ce n'est pas du tout ce qu'on a accompli, c'est quelque chose qui me touchait moi au niveau de ce que j'aime artistiquement, de l'imagerie, de ma façon d'écrire aussi et d'une période historique qui me passionne. Mais par la suite, peut-être que ça sera les années 70, peut-être que ça sera autre chose, j'en sais rien ! Je pense qu'il y aura des histoires à raconter, quelque chose de très visuel. Et je veux éviter aussi les gros clichés.
Jean-Christophe : C'est vrai que là-dessus, on est tous globalement sur la même longueur d'onde sur l'aspect cliché. Xavier a eu l'idée de raconter l'histoire de quelqu'un, qu'on a trouvée vraiment géniale. Ça se passe dans les années 20-30, entre les deux guerres, et on a trouvé que c'était un moment fort de l'histoire de France en plus. On a trouvé ça tellement sincère de sa part quand il nous en a parlé qu'on a foncé là-dedans. Le premier clip, pour tout vous dire, on est vraiment habillés dans des tenues d'époque. 
Xavier : C'est vrai, c'est un collectionneur de fringues qui nous a prêté des habits de l'entre-deux guerres. Mais encore une fois, je ne veux pas que ça soit un gimmick pour MALEMORT. Je ne sais pas du tout de quoi demain sera fait. Encore une fois, je peux adorer les clichés chez certains groupes que j'aime beaucoup, genre le cliché metal vraiment basique avec la tête de mort et tout... Là, le grand truc à la mode c'est les dystopies et moi ça ne me convainc pas. Le metal a besoin de tout le temps innover pour exister. 

Tu ne te prends pas pour un grand philosophe...
Xavier : Non, pas du tout. Et j'espère que c'est bien compris par les gens qui écoutent MALEMORT : il n'y a pas d'intellectualisme là-dedans. Si on aborde des thèmes qui parfois sont intéressants, culturels ou artistiques, c'est parce qu'ils nous touchent personnellement mais il n'y a aucune volonté de faire de l'affichage. 

Ce qui compte, finalement, c'est l'univers, notamment visuel, et éventuellement une époque...
Xavier : Oui. Et on peut parler de notre époque au travers d'autres époques et c'est plus fin parfois de le faire comme ça. Il y a ce double risque : celui du cliché, mais aussi celui du groupe engagé sur des thématiques qui finalement ne sont pas fines dans la façon de les prendre. Je considère qu'un texte, même si il peut dire des choses très fortes sur une époque, il doit avoir aussi un versant esthétique. Le fait de passer par d'autres époques, d'autres angles, ça permet de restituer quelque chose qui soit à la fois esthétique et qui dise quelque chose.

Vous êtes six sur scène, avec notamment deux chanteurs et un line-up qui a été chamboulé depuis les débuts. Ca va, vous arrivez à travailler ensemble sans vous marcher sur les pieds ?
Jean-Christophe : Se marcher sur les pieds, c'est dur au Hellfest !
Xavier : C'est vrai finalement, on s'est trouvés bien sur cette scène, ça m'a surpris. Moi je trottinais, J-C trottinait aussi et finalement, petit à petit, je me suis dit "mais c'est ça qu'il nous faut, la norme, ça devrait être ça !". Non, sinon, on ne se marche pas sur les pieds, chacun apporte ses nuances artistiques. Par exemple le clavier : il y avait beaucoup de claviers très discrets sur l'album, beaucoup d'arrangements faits par Seb à l'époque, et qui depuis est passé au clavier. Pour moi c'est une piste pour le futur. Je ne dis pas qu'on va devenir un groupe de prog, c'est pas l'optique de MALEMORT, mais il y a tellement de choses à faire avec des sons de clavier complètement déjantés... Ce sont des pistes... 

Et c'est parce que vous êtes si nombreux que votre musique contient autant d'influences, ou vous êtes juste tous schizophrènes ?
Jean-Christophe : Haha, bien vu !
Xavier : Moi je n'arrive pas à me voir comme schizophrène. Regarde :  les idées compo, au départ, viennent de moi généralement. Couplet, refrain et une idée de pont. Dans mes classiques, il y a les albums de QUEEN par exemple. Tu prends un album de QUEEN, de n'importe quelle période, tu as des trucs d'une diversité redoutable, depuis leur départ. Pareil avec LED ZEP : tu vas avoir une ballade folk, du gros hard-rock, un truc limite pop... Ce sont des modèles qui m'ont frappé, même si on n'est pas du tout vintage dans notre style musical. J'admire ça, parce que ça fait voyager la personne qui écoute le disque. Un disque est fait pour ça. Après, sur scène tu vas défoncer les gens, tu vas y aller avec l'énergie, mais un disque est fait pour te faire voyager, d'autant plus que c'est un objet devenu complètement hors du temps. Pour moi, le fait d'utiliser des éléments rock, chanson, metal, punk, hard-rock, tout ce que tu veux, je ne vois pas le problème. Mon seul problème est de savoir si j'ai une bonne idée de chanson. Est-ce que j'ai un refrain qui va me toucher ? Un couplet qui va me toucher, aussi, parce qu'il ne s'agit pas de faire des chansons prétextes pour mettre le refrain ? Et après, les autres gars arrivent avec leur bagage à eux et jouent leurs morceaux avec leurs sensibilités qui sont très différentes les unes des autres, et d'ailleurs la plupart de nous écoutent un max de trucs différents qui vont bien au-delà du metal. C'est un peu comme un chaudron : les gars y mettent leurs petites herbes...
Jean-Christophe : Par exemple moi, je ne suis pas bassiste à la base, je suis guitariste. J'apporte mes lignes de basse comme je le sens. Xavier nous envoie ses pré-compos déjà bien abouties, et on apporte chacun deux / trois trucs et après on garde ou on jette. C'est un compromis qu'on fait, c'est super intéressant.

Et si vous n'êtes pas du tout d'accord avec Xavier ?
Jean-Christophe : On le suit. Quoi qu'il arrive, on teste. On teste en répet', on teste en live parfois même, on voit si ça prend ou pas. Et après c'est un compromis, on trouve le bon truc et ça, c'est super.
Xavier : C'est aussi ce que les gens nous disent quand ils nous voient sur scène : on sent un esprit d'équipe. On est bien les uns avec les autres, on a traversé les mêmes trucs ensemble et je ne te cacherai pas qu'on vit ça comme des gosses. Bon, on est des gosses bosseurs, mais voilà !

Quels sont vos projets à court terme ?
Xavier : On a le Kave Fest la semaine prochaine, un événement totalement atypique qui se passe dans le jardin d'un mec à Chatou. C'est génial parce que le type est une gros passionné et ça fait trois ans qu'il réussit à faire son truc. Maintenant, il a l'autorisation de la mairie, il y a une affiche qui commence à devenir super alléchante... En plus c'est marrant cette année, on joue avec nos potes d'ACYL, un super groupe qui mélange les traditions algériennes et le metal extrême. Il est en train de se faire une putain d'affiche le gars ! Il y a une atmosphère super chaleureuse et tu vois, ce qui est marrant, c'est qu'en une semaine on passe de la Main Stage du Hellfest au Kave Fest dans le jardin à Chatou ! C'est génial ! Nous ça nous fait super plaisir. 

Oui, ACYL, c'est au moins la 666ème fois que vous jouez ensemble !
Xavier : C'est vrai ! On est hyper heureux. C'est des bons potes, et c'est aussi des mecs qui ont une éthique du metal. Ils vivent leur metal et apportent tout ce qu'ils sont, toutes leurs influences folkloriques algériennes. Ils ont envie de transmettre ça. Ils en ont fait quelque chose... Je te dirais, moi, que les parties folkloriques me touchent encore plus que les parties metal. Ils sont géniaux et moi je prends ça comme un package : Hellfest cette semaine et Kave Fest la semaine prochaine. Deux environnements totalement antagonistes, mais je prends ça comme un pack, je trouve ça génial. 

Une question un peu plus perso pour toi Xavier : on voit aux commentaire sur vos clips que tu es prof de français. Cet attachement à la langue et notre histoire va donc au-delà de chanter en français. C'est pas trop dur de pas avoir la grosse tête quand tes élèves te stalkent sur youtube ? Ils t'ont déjà demandé un autographe ?
Xavier : Ouais, j'ai encore eu le coup il y a quelques jours ! C'est pour ça que je chante en français aussi, j'avais besoin d'être en adéquation avec ce que je suis, moi. Alors que je défends la langue française et la culture française face à mes élèves... qui je serais pour chanter en anglais ? Je me sens parfaitement à l'aise par rapport à ça. Mais oui, les élèves le savent tous, ça fait un peu partie du "graal" des informations que les élèves se transmettent de génération en génération. Je sépare par contre beaucoup, parce que j'aime terriblement mon métier aussi, je suis leur prof de français. Ils le savent, ça reste un secret entre nous et ils n'en parlent jamais et éventuellement plus tard, quand ils ont grandi, que je leur ai plu comme prof, il y a des signatures, des trucs comme ça et ils reviennent me voir au lycée. Il y a des élèves qui viennent nous voir en concert même, parfois dans des endroits éloignés. Il y en a encore une là, au Hellfest, qui est passée en dédicace...
Jean-Christophe : Comme le dit Xavier, c'est par passion. Moi je suis dans le bâtiment depuis 20 ans et quand tu fais du bâtiment, c'est une passion aussi. On se retrouve là-dedans parce qu'on a cette passion musicale commune en plus de la passion pour notre métier.
Xavier : Oui, ça noue relie. On a des vies qui sont parfois un peu chargées, il faut l'avouer, c'est difficile parfois de tout tenir sur ses épaules. Mais en même temps, on est en totale adéquation avec ce qu'on est dans la vie. 
Jean-Christophe : Je dirais même que par rapport à nos corps de métier tous les deux, on est hyper complémentaires. Xavier est très artistique, très littéraire, et moi j'apporte le côté très carré, organisation, etc. Je bâtis.

Ouais, et après, il faut casser la baraque !
Xavier : Oh la vache, bien vu !

Sinon, il y a un bled en Corrèze qui s'appelle Malemort. Vous y jouez quand ?
Xavier : Ah tiens, justement ! On va te reprendre ça, parce qu'on a eu des nouvelles ce matin. Il y a eu un couple à la signature là, ils se pointent, ils avaient découvert MALEMORT il y a quelques temps et acheté les albums ou écoute sur deezer, je ne sais plus. On fait les signatures, on discute, et pour finir ils demandent pourquoi on s'appelle MALEMORT. On leur explique et ils nous disent "mais nous on vient de Malemort !". Et c'était un autre tout petit bled, cette fois dans le Lubéron, un petit village apparemment super mignon. Ils vont m'envoyer des photos du village ! On a jamais visité, par contre, malheureusement...
Jean-Christophe : J'ai déjà vu le panneau sur la route, mais ça s'est arrêté là !
Xavier : J'aimerais bien avoir un sponsor de Malemort en Corrèze, mais je ne suis pas sûr que ça les intéresse... En plus, j'ai été voir et c'était pas super mignon ! Je vais aller voir du côté de Malemort dans le Lubéron, voir si c'est plus joli, haha !

Du coup, vous pouvez nous rappeler d'où vient votre nom ?
Xavier : Je voulais un nom français qui puisse sonner de manière grave et esthétique même pour un anglo-saxon. La malemort, c'était soit le fait de mourir sans avoir reçu les sacrements de l'Eglise au Moyen-Age, donc gros problème tu t'en doutes, parce que tu n'allais pas tout de suite au Paradis, soit c'était aussi la Peste.

Très bien, merci. Vous voulez ajouter quelque chose ?
Xavier : Non, c'est bien là, on est bien...
Jean-Christophe : (il hurle) HELLLFEEEEEEST !