Annonce explosive pour le Nocturnal Culture Night

Cécile Hautefeuille 15 mai 2017

Ce mois de mai est le mois de toutes les annonces pour le Nocturnal Culture Night. Après la confirmation de grosses pointures comme PHILLIP BOA ou encore ROME, le festival revient avec des groupes plus discrets mais aussi plus pointus. Les amateurs avertis vont faire des bonds.

 

DUNE MESSIAH

Vous les avez certainement vus le mois dernier en compagnie de KING DUDE ou de DRAB MAJESTY. DUNE MESSIAH, originaire du Danemark, est signé chez notre nationale Third Coming Records et joue donc plus favorablement en France. Avec seulement un EP éponyme sorti en 2016 et un album, The Iron Oak, tout frais de 2017, DUNE MESSIAH s'impose déjà comme le renouveau du neofolk, avec cette touche pop qui bascule parfois dans le dark ambient glacial. Un irrésistible mélange entre CURRENT93 et DRANGSAL, entre ROME et THE DIVINE COMEDY, aux frontières de tous les genres mais en évitant tous les clichés. Coup de coeur à ne pas manquer.

 

LUCIFER'S AID

Si je vous dis que le projet LUCIFER'S AID vient de Stockholm et qu'il est signé sur Progress Pro... Vous pouvez vous douter que ce ne sera que du bon ! Porté par Carl Nilsson, le projet a tout juste un an et tout d'un grand. EBM minimaliste empruntant quelques mélodies synthpop, LUCIFER'S AID suit les traces de ses prédécesseurs et compatriotes SPETSNAZ et autres POUPPÉE FABRIKK. Que du bon, qu'on vous dit !

 

THOROFON

Cela fait un petit moment que nous n'étions pas tombés dans les profondeurs de la musique industrielle. Celle qui ne se joue qu'au Maschinenfest, avec des beats outrageusement saturés et une difficulté toute particulière à trouver le rythme initial de la chanson. C'est dans cette veine que coule THOROFON depuis plus de 20 ans. Ce groupe allemand aux sorties irrégulières est de retour depuis 2016 avec l'opus Roots, qui comme son nom l'indique, revient aux sources de cette noire musique industrielle. Boucle rythmique minimale, beats saturés, voix distordue et samples en tout genre, THOROFON replonge dans les années 1990.

 

ZANIAS

enfin. Enfin. ENFIN. ENFIN !!! Cela fait des années qu'elle est attendue sur la scène du NCN. C'est un peu comme si ce festival avait été créé pour elle, mais qu'elle n'y avait jamais mis les pieds. La très rare Alison Lewis alias Zoè Zanias est enfin au programme de cette édition 2017. Il faut dire que sa vie professionnelle est un retentissement permanent. Son indépassable premier groupe LINEA ASPERA a disparu après un album seulement et quelques compilations. Plus tard, c'est avec KELUAR qu'elle obtiendra un succès international, tournant un peu partout, du WGT de Leipzig à l'Entremuralhas de Leiria au Portugal. Annoncé comme le prochain classique de la musique électronique, KELUAR se sépare après seulement trois ans et trois EPs, en plein succès qui aurait pu porter le groupe jusqu'aux sommets. Depuis, la jeune artiste britannique vit sa passion en solo, sous son pseudonyme ZANIAS, alternant sets DJ en Europe et quelques rares apparitions live. Son style bouscule les apparences et ne laisse quoi qu'il en soit jamais indifférent. Elle vous emmène là où il fait noir, là où vous ne souhaiteriez jamais aller. Elle se faufile dans toutes les failles, là où ça fait mal. Elle vous prend par la tripes et les arrache délicatement en petits morceaux pour vous laisser gésir à terre, impuissant. L'araignée ténébreuse sera la reine de ce NCN à n'en pas douter. 

 

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