Chronique | Old Dead Tree - The Perpetual Motion

Erīck Wīhr 29 août 2005

Après le succès très mérité de leur premier album 'The Nameless Disease', The Old Dead Tree remet le couvert avec 'The Perpetual Motion' pas vraiment plus jovial que son prédécesseur, l'artwork vraiment réussi annonce le ton sombre et ocre déjà coutumier du groupe. L'album reprend à la suite de son ainé toujours dans les enchainements de riffs death / doom et balades atmosphériques plus langoureuses que jamais et de toute beauté. L'album s'écoute dans la continuité, chaque morceau découlant du précédent sans interruption. 'Out of Breath' qui introduit l'opus ne tombe pas loin des écritures de 'The Nameless Disease'. L'album est entrecoupé en trois chapitres 'The Last Bay', 'Down' et 'The Sad Fairytale' dont le premier morceau ne fait pas partie à juste titre. Car c'est à partir de 'Unrelenting' qui ouvre le premier acte, qu'un ton nouveau prend place, où s'ajoutent des bruitages qui soutiennent les ambiances de manières plus palpables qu'auparavant. Ici, ce sont des bruits d'eau, plus tard ce seront des sirènes, un hibou, le tic tac d'une pendule. Sur ce propos, l'enchainement 'I can't get rid of it', 'What Else Could We've Said' est particulièrement sublime, une pièce incontournable de cet album. Le groupe, qui a décidément peu de chance avec ses batteurs, se séparera de Franck Métayer remplacé alors par Foued Moukid. Le jeu de batterie sera un peu moins en évidence que sur le précédent album, rendant l'ensemble relativement plus doux. Quelques morceaux comme 'The Knock Out song', 'My Friends' jouissent d'une grande diversité des jeux instrumentaux et viennent littéralement dynamiser l'ensemble. Leur musique est un mouvement perpétuel, elle procure une nouvelle fois un véritable voyage dans un univers bien scénarisé. 'The Perpetual Motion' est un bel album, à noter toutefois qu'il est malheureusement un peu plus tempéré que son prédécesseur.