Chronique | LTNO - Sea, Sex And Burn

Pierre Sopor 29 avril 2003

Sea, Sex And Burn est le deuxième et dernier album de LTNO, projet qui peut s'intercaler chronologiquement entre LES TÉTINES NOIRES et THE DEAD SEXY INC. Moins electro que le précédent album Global Cut, ce disque met d'avantage l'accent sur le coté rock'n'roll. Il pourrait se situer quelque-part entre la folie d'IGGY POP & THE STOOGES et le glam de MARILYN MANSON dans la période Mechanical Animals (sur Beachwood Drive, la ressemblance est surprenante). Après une amorce assez tapageuse avec Inflatable Idol et Sea, Sex And Burn, le chant se fait moins criard sur Pink Lady et surtout Lucyfer Rising, piste obsédante et calme, véritable bijou d'acidité. L'enchainement des deux parties de Surfin Skin permet une pause atmosphérique et expérimentale de plus de dix minutes, avant LA piste ultime : la reprise Boys, Boys, Boys. Si l'ensemble de l'album ne manque ni de punch ni d'entrain, cette reprise ultra décalée et kitch du succès de Sabrina est jouissive, mémorable. L'album est varié, surprenant et assez percutant pour retenir l'attention du début à la fin.