Entrevue spéciale et inspirante avec Petit Brabancon avant leur participation au KNOTFEST JAPAN

Entrevue spéciale et inspirante avec Petit Brabancon avant leur participation au KNOTFEST JAPAN

Mandah 1 avril 2023 Mandah

Petit Brabancon est un supergroupe japonais composé du vocaliste Kyo (DIR EN GREY/ sukekiyo), du batteur yukihiro (L'Arc-en-Ciel/ ACID ANDROID), des guitaristes Miya (MUCC) & antz (Tokyo Shoegazer) ainsi que du bassiste Hirofumi Takamatsu (The Novembers). En tant qu'admirateur de yukihiro, Kyo approcha ce batteur mythique de la scène japonaise avec l'espoir de travailler avec lui. Ce dernier accepta et ils décidèrent ensemble de monter un quintet. Le batteur yukihiro a alors suggéré le guitariste de MUCC, Miya, un compositeur très prolifique, croyant que son style et vision artistiques correspondraient à ceux de Kyo. Miya accepta et commença à composer des chansons en 2019. Le batteur yukihiro suggéra ensuite le bassiste de The Novembers, Hirofumi Takamatsu, et le guitariste de Tokyo Shoegazer, antz, pour compléter la formation. Malgré un emploi du temps extrêmement chargé, Miya nous a gentiment accordé du temps pour répondre à nos questions et nous en dire plus sur ce projet original. 

Le premier album du groupe, 'Fetish', est sorti au mois d’août 2022. Avec le recul, comment décrirais-tu le contenu, l’orientation musicale, de cet album ?
Miya : Hum… Pour être honnête, il m’est difficile de juger mon propre travail. Je n’ai pas le recul nécessaire pour l’examiner et l’interpréter de manière objective, pour l’instant, parce que je n’ai pas eu l’opportunité de beaucoup tourner. C’est encore un album tout frais. Je pense que la musique est bien mieux évaluée sur scène. Pour le moment, je décrirais l’orientation musicale du groupe comme étant punk, agressive. J’ai l’impression qu’elle est brute et vient tout droit du cœur. Je ne suis pas encore certain de notre identité. Hum, oui… J’ai hâte de pouvoir tourner avec le groupe.

Comment est-ce que le titre de l’album, 'Fetish', a été décidé ?
Miya : Ce genre de décisions artistiques sont le fruit de l’imagination fertile de Kyo (rires). Je ne peux pas me prononcer. Je ne lui ai jamais demandé ce qu’il représentait pour lui, personnellement. Quand il a suggéré le titre de l’album, j’ai tout de suite accroché. J’ai pensé qu’il sonnait cool. Tous les membres du groupe ont des parcours différents, des vies différentes, des émotions différentes et je pense que le mot fetish englobe toutes ces différences, ces émotions fortes. Voilà ce que ce mot représente pour moi. Mais chacun a sa propre interprétation de la musique et des mots. Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses car il y a autant d'interprétations que de personnes dans le monde, n’est-ce pas ?

Complètement.
Combien de temps a pris l’enregistrement ?

Miya : Oh, ma mémoire me dit que j’ai travaillé sur l’album pendant toute la crise sanitaire de COVID-19. Je ne sais absolument pas combien de temps exactement cela a pris. Je sais que j’ai composé la toute première démo en 2019.

Selon toi, quel est le point le plus intéressant, attractif, concernant Petit Brabancon ?
Miya : Je pense que le fait que tous les mecs sont membres d'autres groupes florissants rend notre projet assez intéressant, ne penses-tu pas ? C’est cool quand différents artistes collaborent ensemble sur un projet, d’autant plus quand ils ont une vision différente de la musique. Il est aussi évident qu’avoir Kyo comme chanteur est un point attractif. Je pense que les fans de DIR EN GREY seront tentés de prêter une oreille à Petit Brabancon. Certains d’entre eux pensent certainement que notre musique se rapproche de celle de DIR EN GREY mais j’espère qu’ils se rendront compte de la marge de différence. Je crois que les gens comprendront nos différences quand on se produira sur scène.

> Petit Brabancon : DVD/Blu-ray 'Resonance of the corpse' (18 janvier 2023) <

Apparemment, Kyo et yukihiro ont suggéré l'idée de faire une musique centrée sur le nu-metal des années 90 lorsqu'ils t’ont approché. Qu’en as-tu pensé ?
Miya : La suggestion de créer une musique agressive centrée sur le nu-metal des années 90 était en fait la mienne. Je me rappelle qu’ils m’ont accordé leur OK, ils ont tous deux pensé qu’il serait cool d’essayer cela ensemble. En revanche, il n’y a jamais eu de limitations bien définies quant au son et l’orientation musicale du groupe. J’ai juste créé ce que, je pense, savoir le mieux faire. Je compose ce genre de musique depuis la création de MUCC. Cela me semble une éternité. Mes racines musicales sont certainement influencées par le nu-metal des années 90 et je crois ne pas avoir ajouté différentes branches depuis. Enfin, ce que je veux dire c’est que je compose naturellement sans penser à l’orientation musicale. J’écris la musique telle qu'elle vient, du cœur.

> Petit Brabancon : Kawaki (Album : Fetish) <

As-tu appris quelque chose de cette collaboration, Petit Brabancon ?
Miya : Je pense que oui. Inconsciemment, on apprend toujours des nouvelles expériences, nouvelles collaborations que nous faisons. C’est un processus sans fin. Évidemment, on a tous de fortes personnalités avec des habitudes de travail établies. Nos opinions clashent quelques fois (rires). Mais je crois que lorsqu’on réunit un groupe de personnes, le conflit est inévitable. C'est inévitable, n'est-ce pas ? Mais c’est intéressant. Ça pimente un peu les choses. Non pas que je cherche les ennuis, mais les ennuis trouvent toujours le moyen de côtoyer les personnes qui ont une personnalité affirmée, forte. On est tous comme ça. Cela a ses avantages et ses inconvénients. Lorsqu’on vise quelque chose, on devient imparables, ce qui est une bonne qualité. Mais, ces personnalités fortes peuvent aussi être têtues et favorables conflits. Et là, c’est la guerre. Mais c'est cool. Enfin, c’est toujours bon-enfant. Nos opinions se heurtent parfois mais, parce qu’on se soucie les uns des autres, notre unité n'est jamais brisée. Le conflit nous donne l'occasion de grandir (rires).

Je comprends tout à fait.
Quelle a été la chanson la plus intéressante et la plus difficile à faire ensemble ?

Miya : Je pense que la chanson la plus intéressante de l’album est 'Gion'. La vision que j'avais en composant ce titre est celle d'une chanson aux allures punk, une instrumentation simple, directe et épurée. À ma surprise, Kyo adore cette chanson. Il la choisit tout le temps pour clôturer nos concerts. Elle est susceptible de devenir une chanson représentative du groupe. La chanson la plus difficile à jouer est celle que yukihiro a écrite, 'come to a screaming halt'. Elle est aussi assez simple. Le riff de guitare se répète du début à la fin. Je n'avais jamais rien fait de tel. C'est difficile de faire quelque chose de nouveau, quelque chose pour la première fois, même si cela semble simple. Je la décrirais comme une chanson stoïque, à l’image de la personne qui l'a faite. Elle n'est pas techniquement difficile. Sa difficulté réside dans sa simplicité et monotonie. J’espère que cela fait sens.

Je crois que oui.
Les membres de MUCC sont des amis de longue date, vous êtes très proches. Vous développez vos carrières ensemble depuis 25 ans. Vous avez grandi ensemble. A l'opposé, les membres de Petit Brabançon étaient déjà des personnes expérimentées dans le monde de la musique avant de démarrer le projet. Cet environnement de travail différent a-t-il eu un impact sur l'écriture ?
Miya : Hum, je n'y ai jamais réfléchi. Eh bien, si je dois choisir entre oui ou non, je suppose que c'est un oui. Cela étant dit, tous les mecs, qu'ils soient membres de MUCC ou de Petit Brabancon, sont tous, individuellement, des musiciens professionnels. On est tous différents les uns des autres, mais on partage une solide éthique de travail et dévouement envers celui-ci. Que ce soit MUCC ou Petit Brabancon, l'environnement de travail est celui d’un respect mutuel, amitié et professionnalisme entre chacun de ses membres. Chacun a foi en son propre travail ce qui profite à tout le monde, cela rend les choses faciles. On peut aussi créer des liens solides avec des personnes à tout moment de notre vie. Les deux projets sont, sur le plan relationnel, enrichissants. On est différents mais on accepte et respecte nos différences. Lorsque le respect est présent, les deux parties sont plus disposées à écouter et à considérer le point de vue de l'autre.

> Petit Brabancon : Koku (Album : Fetish) <

Je ne peux qu’acquiescer.
Les membres de Petit Brabancon ont entre 30 et 50 ans. Quelle a été la chose la plus intéressante au regard de cette différence générationnelle ?

Miya : Je ne ressens pas vraiment de fossé générationnel entre nous pour être honnête. On partage la même passion pour la musique. On se comprend. On a des expériences, des opinions différentes, mais je ne pense pas que cela ait à voir avec notre âge. Mais oui… En fait, certains gars du groupe n'utilisent pas LINE* (rires). Cela pourrait être un indicateur d'un fossé générationnel (rires). On n'a pas besoin de LINE pour pouvoir communiquer. Donc, il n'y a pas de problème. Ce n'est pas comme s'il y avait une bonne façon d'entrer en contact les uns avec les autres de toute façon. Je connais yukihiro depuis très longtemps. C'est un de mes amis de longue date. Nos personnalités accrochent bien quelle que soit notre différence d'âge. On peut discuter pendant des heures de nos hobbies, de sujets professionnels et non professionnels.
* LINE est l'application de messagerie et médias sociaux n°1 au Japon.

Je vois.
J'ai entendu quelque chose d'intéressant concernant l'enregistrement. C'était une première pour Kyo de chanter les mélodies de quelqu'un d'autre (Miya) et Miya, c'était apparemment la première fois pour toi d’entendre l'opinion de quelqu'un d'autre (Kyo) sur tes compositions. Je pense que cette collaboration était une première pour vous deux. Comment était-ce ?

Miya : Je ne pouvais pas imaginer ce que serait le résultat. Je ne pouvais pas voir clairement comment les choses allaient se passer. C'était difficile pour moi, au début. C'était un peu étrange. J'aime avoir une vision claire de ce que je crée. Mais, je m'y suis habitué. Je ne peux pas dire lequel d'entre nous avait raison mais, finalement, Kyo étant le chanteur, c'est lui qui chantera les mélodies au final. Kyo a un vrai talent pour les mélodies, des mélodies qui ont le pouvoir de faire voyager les auditeurs. Il a une longue expérience dans l'écriture de mélodies, alors je lui ai fait confiance. Mais moi aussi, j'ai une longue expérience dans l'écriture de mélodies, il était donc naturel que je me sente mal à l'aise à le début de notre collaboration. Lorsque nos visions se sont fusionnées, se sont combinées, j'ai eu l'impression de créer quelque chose que je n'avais jamais fait auparavant. C'était nouveau, rafraîchissant. Parfois, je pensais 'hum, la ligne mélodique de Kyo semble mieux convenir à cette chanson'. D'autres fois, j'ai pensé 'ma mélodie semble mieux correspondre à cette chanson'. Au début, Kyo était également réticent à chanter mes lignes mélodiques. On s’est tous les deux habitués à cette nouvelle façon de créer de la musique, lentement mais sûrement. J'ai déjà entendu les opinions des gens sur mes chansons, mais jamais d'une personne avec une personnalité aussi forte que celle de Kyo. Maintenant que on est plus proches et plus à l'aise ensemble, il est définitivement plus tenté d'essayer de nouvelles choses. J'ai l'impression que le groupe sera beaucoup plus créatif à partir de maintenant. Le premier album 'Fetish' a été le tout début de notre collaboration, j'ai l'impression qu’on a grandi depuis sa sortie.

Qu’en a dit Kyo ?
Miya : Il a d'abord dit que cela le mettait 'extrêmement mal à l'aise'. Il a dit plus tard que cela le mettait 'mal à l'aise'. Cela ne veut-il pas dire que, bien que son malaise soit toujours présent, il a diminué (rires). Je ne suis vraiment pas sûr.

Qu'est-ce qui t’a le plus plu dans le fait de travailler avec chacun des membres de Petit Brabançon ?
Miya : Laisse-moi réfléchir. Tout d'abord, yukihiro. C'est un batteur talentueux et polyvalent qui a des années d'expérience. Il manie une gamme extrêmement large de sons puissants. Il a une personnalité positive et assurée. Il a une vision artistique unique et je suis honoré de pouvoir travailler avec lui et d'essayer de faire briller son originalité. Deuxièmement, Takamatsu Hirofumi. Il a un style de basse très doux, comme de l'huile sur verre. La basse est le lien entre le rythme et l'harmonie. Takamatsu est celui qui pénètre au travers des rythmes de yukihiro et des mélodies de Kyo. Il est le lien entre ces deux grandes personnalités. Petit Brabancon ne serait rien sans lui. Troisièmement, antz. Lui et moi avons des styles opposés. C'est un plus. Avoir 2 opposés ensemble élargit et approfondit le son de la guitare. J'ai vraiment l'impression qu'antz et moi, ensemble, faisons 1+1=3. Deux guitaristes différents qui s'associent offrent une gamme de sons plus large et plus variée. C'est une combinaison idéale. C'est ma toute première fois dans un groupe de 2 guitaristes. C'est très intéressant en tant que musicien. Cela étant dit, ce n'est pas toujours un plus. Certains groupes n'ont pas besoin de 2 guitaristes. Quand 1+1=2, cette combinaison n'est pas bénéfique pour le son. Enfin, Kyo. Eh bien, il est largement connu comme l'un des chanteurs les plus talentueux et les plus polyvalents. Il va du chant mélodique aux grognements gutturaux en passant par des cris aigus. J'aimerais faire ressortir de nouvelles facettes de son talent et musicalité. Je suis sûr que j’y arriverai.

> Petit Brabancon : Don't forget (Album : Fetish) <

Qu’aimes-tu chez MUCC comparé à Petit Brabancon et vice versa, qu’aimes-tu chez Petit Brabancon comparé à MUCC ?
Miya : C’est une question très difficile, hum. Les deux groupes sont talentueux dans leur domaine d’expertise. Les deux sont créatifs. Je pense que l'atout majeur de ces deux groupes sont leur originalité. Les deux sont complémentaires pour moi. Je crois que travailler sur différentes choses, avoir d’autres projets, est inspirant et motivant. Cela permet d’élargir ses compétences, approfondir ses connaissances en la matière. Tatsuro, le chanteur de MUCC, a tellement grandi depuis son projet solo. Ses compétences ont doublé. J'ai l'impression qu’on est sur le même chemin de croissance. J’ai l’impression que chaque membre des deux groupes a envie d’explorer la musique sans se donner de limites et donne le meilleur de lui. Je ne peux pas répondre correctement à ta question (rires). Le point commun qu'ils ont, c'est ce que j'aime chez ces deux groupes et c'est le fait que chaque musicien se donne corps et âme dans son art. Si je dois les distinguer, je dirais qu'ils sont à l'extrême opposé, dans le sens où MUCC peut expérimenter sur des sonorités plus diverses, Petit Brabancon est, en revanche, plus underground et a une image stoïcienne. J’espère que cela fait sens.

Complètement.
Qu’est-ce que tu aimes le plus dans le fait d’être un musicien ?

Miya : C'est une réponse très personnelle, mais ce que je trouve gratifiant, c'est de pouvoir avoir un historique des événements de ma vie. Je fais de la musique avec MUCC depuis 25 ans. Toutes ces chansons écrites dans cette période font partie de mon parcours de vie. Faire de la musique aussi longtemps, c'est comme tenir un journal de toute une vie. Je veux vieillir avec ma musique. Les goûts musicaux changent avec l'âge et je veux que ce changement soit entendu. J'ai l'impression que les artistes occidentaux ont tendance à faire de la musique adaptée à leur âge. Je pense que ce n'est pas particulièrement le cas pour les artistes japonais. Enfin, cette tendance n'est aussi forte qu'en Europe et qu'aux États-Unis. Pour être honnête, j'aime aussi l'idée de laisser une empreinte durable de moi-même dans le monde.

Y-a-t-il un inconvénient à être musicien ?
Miya : Il y en a beaucoup. La liste est longue. Un exemple, les Japonais ont tendance à éviter les conflits. On essaye de maintenir l'harmonie avec les autres. Je pense que les artistes sont têtus, opiniâtres et ne veulent pas que leur créativité soit opprimée. Et, c’est ce que je suis. Je suis une personne avec un fort caractère, qui s'affirme. En tant que Japonais, c’est un peu mal vu. Je pense que le business de la musique est plein de gens susceptibles de troubler l'harmonie.

Le 2 avril (dim), Petit Brabancon va partager la scène du KNOTFEST avec KoRn et SLIPKNOT. Comment te sens-tu par rapport cela ?
Miya : J'ai eu une fois l'occasion de partager la scène avec KoRn quand j'étais avec MUCC. Sans surprise, c'était inspirant et incroyable. Je suis un fan de longue date du groupe. J'ai toujours admiré SLIPKNOT aussi. Ce sont 2 grands groupes, 2 pionniers de la scène musicale. Ils ont définitivement laissé leur empreinte dans la musique, réalisant un style personnel et unique, très inspirant. Je suis vraiment reconnaissant de pouvoir me tenir sur la même scène que ces gens. Sans KoRn, je ne jouerais pas de guitare 7 cordes. J'ai écouté le groupe pendant une sacrée période de ma vie. Devenir musicien m'a donné l'opportunité de rencontrer mes idoles, c'est cool. Je suis vraiment impatient d'y être.

Ce sont 2 bons groupes en effet.
Tu as une tournée nationale qui arrive en juillet. Quel genre de live sera-ce ?

Miya : La toute première tournée qu’on a faite avec Petit Brabancon a été courte. On voulait tous faire une tournée plus longue. Personnellement, je me sentais mal de ne pas avoir assez tourné alors j'ai mis ma frustration, tout ce carburant, à composer un EP qui sortira en juin, avant la série de concerts. J'ai l'impression qu'avec le nouvel EP, on va montrer une nouvelle facette du groupe. Le premier album est sorti il ​​n'y a pas si longtemps, en août 2022, mais tant de nouvelles idées voient le jour. Je me sens tellement inspiré. On ne pouvait pas garder ces idées pour nous. Je suis ravi de pouvoir montrer et jouer les nouveaux titres. J'ai vraiment hâte de tourner avec Petit Brabancon. Je sais que tout le monde dans le groupe est occupé, MUCC et DIR EN GREY célèbrent leur 25e anniversaire. C'est une période très chargée pour tout le monde, mais nous voulons prendre le temps de tourner et rencontrer les fans. C'est très important pour nous. Je suis sûr que ça va être une belle tournée !

Te sens-tu différent sur scène selon avec le groupe tu joues ?
Miya : Hum, je ne pense pas qu'il y ait une grande différence. Petit Brabancon a deux guitares, alors peut-être que mon cerveau traite cette information d'une manière légèrement différente. Je pense que la sensation, jouer sur scène devant un public est la même. C'est juste une pure merveille.

Comme tu l’as mentionné plus haut, DIR EN GREY et MUCC ont beaucoup de succès à l’étranger. Prévois-tu de tourner en Europe avec Petit Brabançon ?
Miya : Oui, je veux aller à l'étranger dès que possible. Tout le monde dans le groupe veut tourner autant que possible, y compris à l'étranger. J'espère qu’on pourra y arriver. Comme on dit, quand on veut, on peut. La situation sanitaire COVID-19 s'étant un peu améliorée, on va faire tout notre possible pour venir vous rendre visite.

As-tu un message particulier pour les fans étrangers ?
Miya : Je tiens à vous présenter mes excuses pour ne pas avoir pu venir autant que MUCC le souhaiterait. Cela fait un moment qu’on ne vous a rencontré. On reviendra. Je vous le promets. C'est juste une question de temps. Merci de continuer à nous soutenir. Merci de votre patience. On voit bientôt.

Merci infiniment à Miya, Petit Brabancon et toute l'équipe du groupe, pour nous avoir consacré du temps malgré un emploi-du temps chargé.