Il devient difficile de parler de King Yosef et son metal industriel aux influences trap et hardcore sans systématiquement employer des champs lexicaux bien spécifiques, notamment ceux de la démolition, du BTP ou des cataclysmes météorologiques. Alors essayons, pour une fois, de vous présenter ce nouvel ouragan de parpaings autrement, en employant des mots choisis par Tayves Pelletier lui-même : "empathie et acceptation". "Il se foutrait pas un peu de notre gueule, lui ?" vous demanderez-vous probablement au moment de lancer Vi Coactus, le son à fond.
Explications : avec ce titre qui, en latin, signifie "avoir été forcé" (notamment pour un document été signé sous la contrainte), King Yosef précise : "Directe, frontale et plus puissante que jamais, telle était l'idée de cette chanson. Mettre King Yosef dans un contexte compréhensible pour la plupart des auditeurs assidus, sans aucun compromis. Les paroles tentent de véhiculer l'idée que, malgré tous les moyens possibles pour les surpasser, certaines choses en nous sont innées. Et même si on peut être capable de les vaincre, ça peut ne pas être le cas de nos familles et nos entourage. Il s'agit de montrer son acceptation et son empathie". Ah, revoilà ces deux mots : acceptation et empathie. Pour accepter et empathiser, ça se passe ci-dessous. L'empathie, ayez-en pour les voisins qui essaieront, eux, de faire preuve d'acceptation.
L'album Spire of Fear sort le 15 août et a été produit par Kurt Ballou (Converge) et Zach Weeks (précommande). Si vous êtes aux États-Unis cet été, vous pourrez croiser King Yosef en compagnie de Youth Code, Street Sects et Insula Iscariot. On se doute que vous n'y serez probablement pas, mais on partage le flyer juste pour que vous nous rejoignez dans notre jalousie.
01. Feoil
02. Molting Fear
03. Glimmer (ft. Holy Fawn)
04. Vi Coactus
05. Lichen
06. Doomtown
07. Wither
08. Blue Morning
09. Walter
10. Spire Of Fear
11. Everything's Point Of Origin (BONUS)
